Une petite annonce pour les cantonales : « Candidat cherche suppléante »

Candidat MoDem aux élections cantonales de mars 2011, Daniel Suszwalak cherche une suppléante depuis la fin de l’été. Il a eu l’idée de publier une petite annonce dans la presse.

«Recherche personne majeure, habitant l’une des seize communes du canton de Privas, sensibilité humaniste et socio-démocrate, un goût prononcé pour les questions environnementales serait un plus. Idées extrêmes, s’abstenir. Rémunération nulle, victoire très incertaine.»

Daniel Suszwalak  a publié cette drôle d’annonce dans le Dauphiné Libéré, en novembre dernier. Cet Ardéchois, est le candidat du MoDem à Privas pour les prochaines élections cantonales. Depuis la fin de l’été, il recherche une suppléante pour pouvoir déposer sa candidature.

En effet, depuis 2007, la loi exige que les candidats aux cantonales s’adjoignent les services d’un suppléant du sexe opposé (voir ci-dessous). Une condition destinée à renforcer la parité dans les conseils généraux, mais qui n’est pas toujours facile à remplir, notamment dans les zones rurales.

«Je n’ai trouvé aucune femme qui ressente le désir de s’engager, témoigne Daniel Suszwalak[1]. D’où l’idée de la petite annonce».

Directeur général d’un syndicat intercommunal, le candidat a fait le tour des quelques adhérentes de son parti dans le canton de Privas, essayé le bouche-à-oreille, en vain. La petite annonce est son dernier recours explique-t-il, et s’il ne trouve pas la candidate idéale, l’Ardéchois abandonnera sa candidature.

Lauren Provost

[1] Dauphiné Libéré, 23/11/2010.

Un « ticket mixte » pour les cantonales

Depuis la loi du 31 janvier 2007 relative à la parité, tout candidat à une élection cantonale est tenu de désigner un suppléant. Le candidat et son suppléant doivent obligatoirement être de sexe différent.

Le suppléant prend la place du conseiller général si celui-ci décède avant la fin de son mandat ou vient à cumuler trop de mandats. Impossible par exemple d’être à la fois conseiller municipal, conseiller général et conseiller régional.

Notons que le conseiller général ne peut démissionner au profit de sa suppléante. La loi dispose qu’en cas de démission du conseiller général, une élection partielle doit avoir lieu.

Lauren Provost

Cet article, publié dans Communication, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire